En septembre dernier, la Direction d’HSBC France nous a présenté le transfert de l’activité courrier chez DOCAPOST par le biais de l’article de loi L 1224-1 seulement motivé par une décroissance constante des échanges papiers conduisant inexorablement d’ici peu à la disparition des flux courriers et donc entrainant la disparition « à terme » de l’activité du service courrier, laissant ces collaborateurs sans activité.
Le SNB (signataire de l’accord portant sur la GPEC) a rappelé dans toutes les instances que cette situation n’avait jamais été évoquée ni préconisée lors des commissions de suivi de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences. Pourtant le but de ces commissions est de repérer les métiers en risque et d’apporter des solutions à l’emploi « en amont ! »
L’ensemble des élus n’a cessé de demander à la Direction d’HSBC France que les contrats de travail des collaborateurs du service courrier soient sécurisés notamment par la mise en place d’une négociation sur un accord d’anticipation ou autres. Nous n’avons obtenu que des réponses négatives ! Seule une négociation sur un CFCS ouvert sur une période de 15 mois a été acceptée.
Les élus SNB s’interrogent sur :
Le devenir de nos collègues du courrier au-delà du délai légal de 15 mois, à savoir :
➢ la sécurisation de leur emploi chez DOCAPOST
➢ leur évolution professionnelle et salariale
➢ leurs mobilités internes accompagnées de formation
Dans toutes les instances, la Direction n’a eu de cesse de rappeler aux élus leur manque de loyauté, leur incompréhension du projet présenté, leur irresponsabilité, leur absence de volonté d’avoir un dialogue social responsable et enfin leur incompétence !
Alors au travers de cette déclaration, le SNB constate et déplore de n’avoir pu réussir à mettre de l’humain dans ce projet qui fait sortir 30 collaborateurs d’HSBC France, ce qui s’intègre parfaitement dans la politique de réduction des coûts lancée par le groupe, qui consiste à se débarrasser par voie d’externalisation ou de transferts dans des pays à bas coûts, des activités dites « à faible valeur ajoutée » voire d’apporter sur un « plateau d’argent « notre convention collective à des sociétés françaises. En oubliant que derrière ces activités se trouvent des Femmes et des Hommes qui pour beaucoup d’entre eux travaillent chez HSBC depuis de nombreuses années, aiment leur travail et ont cru en HSBC !
En conséquence les élus SNB ont voté contre ce projet.