Rapport Financier et Politique Sociale 2020
Dans le Rapport Financier 2020 publié, HBCE fait l’éloge de sa politique de rémunération attractive et équitable qui…
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« … vise à attirer, motiver et fidéliser les meilleurs collaborateurs…, rétribue les efforts fournis, l’engagement, l’implication, la contribution et la performance collective et individuelle … au travers d’enveloppes annuelles de révisions salariales collectives et/ou sélectives, de rémunérations variables individuelles et, en fonction des résultats, d’une rémunération collective sous forme de participation et d’intéressement … »
A la lecture du rapport sur la Politique Sociale 2020 vs 2019, les chiffres nous livrent un constat bien différent !
- Une réduction persistante des effectifs de 4,5% de salariés en CDI (- 22,4% en 12 ans) ;
- Une diminution des recrutements, à des tarifs parfois supérieurs à ceux des salariés partis ;
- Une réduction des contrats courts (-10,3 %) qui pourraient venir en support aux équipes ;
- De nombreux postes vacants : soit 10% des effectifs de RBWM et 9% de ceux de CMB ;
- Des salariés qui quittent l’entreprise dans les 2 premières années (20 %) dont 60% chez RBWM ;
Cette situation, qui impacte les salariés en charge du travail supplémentaire est peut-être la conséquence de départs de salariés dus à :
- La diminution du taux de promotion (5,9% contre 7,3% en 2019 salariés HC exclus) ;
- La diminution de l’enveloppe des révisions salariales individuelles de 26%, au profit des « oboles » collectives âprement négociées (et fiscalement intéressantes pour l’entreprise) ;
- Un recul global des rémunérations (42% des salariés n’ont pas eu d’augmentation sur les 11 dernières années et 30% ont perçu moins de 1%) ainsi qu’à l’absence de participation et d’intéressement ?
En matière d’égalité professionnelle, HBCE n’est pas non plus en reste :
Les Femmes, pourtant globalement mieux notées que les hommes, ont paradoxalement
- Un taux de promotion inférieur à celui des hommes ;
- Des augmentations de salaires moins élevées que celles des hommes ;
- A métier et grade identiques, des rémunérations variables souvent inférieures ;
Les seniors (plus de 50 ans) quant à eux :
- Sont moins souvent augmentés ;
- Perçoivent des augmentations d’un montant plus faible en moyenne.
La première revendication du SNB est la transparence et la tenue des engagements avant même toute promesse.
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